Focus sur l’écosystème du Maroc

Dynamique de l'écosystème startup au Maroc

Source : Roland Berger

Le Maroc s'est doté d'un plan stratégique, Maroc Numérique 2020, visant à faire du pays un leader dans les domaines du Digital.

Accélérer la transition numérique :

placer le Maroc dans le top 3 MENA du classement « e-Gov » des Nations-Unies, réduire de moitié la proportion de Marocains sans accès à Internet et porter à 20% le taux de PME équipées d’une connexion.

Créer une place numérique au Maroc :

devenir l’un des trois pays les plus performants de la zone MEA en matière d’infrastructures datacom et d’environnement d’affaires IT. Doubler le nombre de professionnels du numérique formés chaque année au Maroc, pour atteindre 30 000 formations par an, à l’horizon 2020

Faire du Maroc un hub numérique régional :

atteindre un taux de croissance de l’offshoring de 5 à 10 % par an, décrocher la place de premier hub numérique d’Afrique francophone et de deuxième d’Afrique.

Par ailleurs, la société marocaine a connu une forte pénétration des nouvelles technologies, en particulier à travers le mobile

Si le nombre de startups identifiées au Maroc connait une croissance forte, il reste néanmoins en-deçà de nombreux pays comparables.

Comparaison du nombre de startups entre différents pays 2015
Startups par million d'habitants
  • 8
  • 25
  • 12
  • 34
  • 34
  • 38
  • L’entreprenariat n’est pas considéré comme une option de carrière attractive pour la plupart des étudiants marocains qui préfèrent de loin le salariat.

  • Les ingénieurs IT issus des formations de haut niveau sont très demandés par les entreprises « matures » et sont moins enclins à prendre le risque de créer une startup.

Soutient à l'innovation et à l'entreprenariat

L’offre en accompagnement opérationnel des startups est particulièrement faible, limitée à deux incubateurs à vocation sociale et un accélérateur.

Financement des startups

Les options de financement

demeurent également très limitées; mis à part les concours et une offre de prêts d’honneur sujettes à une forte concurrence, seul un fond de capital risque est actif au Maroc (un nouveau fonds de capital amorçage a été lancé en janvier 2017).

Les réseaux de Business Angels

et les plateformes de crowdfunding peinent aussi à se développer, notamment en raison de barrières réglementaires dissuasives et du peu d’engouement des investisseurs pour les startups.

Infrastructures et services

L'innovation au Maroc

est très peu impulsée par les grandes entreprises.

Le retrait potentiel de la fondation OCP,

un des principaux soutiens de l’écosystème, présente une menace importante.