Focus sur l’écosystème du Kenya

Dynamique de l'écosystème startup au Kenya

Source : Roland Berger

Le gouvernement kenyan a engagé une dynamique ambitieuse visant à faire du pays un leader régional dans plusieurs secteurs du digital, avec son plan Vision 2030.

Faire du kenya un pays industrialisé

et à revenu intermédiaire.

Un objectif

d’une croissance annuelle du PIB de 10% (contre 5,6 % en 2015) d’ici à 2030.

Positionner le kenya

comme un leader africain en termes d’externalisation des processus d’entreprise des services informatiques, des télécoms, des sciences de la vie et de l’éducation.

Celle-ci a donné lieu à de nombreuses initiatives

Création d'une ville intelligente

konza Technology City avec un objectif de création de 200 000 emplois.

Création d'institutions gouvernementales

dédiées aux technologies et à l’innovation, ainsi que de politiques publiques pour le développement de l’innovation et des TIC.

Un projet lancé en 2007,

a permis au pays d’avoir accès à un réseau télécom de qualité et à plus faibles coûts.

1/3 des startups portées par des kenyans sont formés à l'étranger ou associés à des étrangers

Estimation du parc national de startups numériques
1500
500
1000
Profils types des entrepreneurs
kenyans formés à l'étranger,

en particulier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, ou ayant travaillé dans de grands groupes technologiques internationaux (ex. Google, Microsoft)

Porteurs de projets étrangers,

attirés par l’abondance d’opportunités d’innovation et l’accessibilité des fonds de capital risque

Jeunes kenyans formés localement,

passionnés de technologies et encouragés à l’entrepreneuriat par l’existence de sucess-stories nationales; une option considérée comme réponse attractive aux taux de chômage et aux bas salaires 

  • Confrontés à un fort taux de chômage, les jeunes kenyans sont incités à innover, avec un appui fort venant de l’international.

Soutient à l'innovation et à l'entreprenariat

Le développement de l'iHub,

pôle d’innovation collaboratif créé en 2010, regroupant 16 000 membres, a également encouragé l’émergence de nombreux acteurs dans l’écosystème.

L'offre d'incubateurs et d'accélérateurs

s’est fortement enrichie ces dernières années mais ils manquent d’outils et d’expertise adaptés pour suivre la progression des entreprises incubées, pendant et après le programme.

Financement des startups

Les sources de financement pour les jeunes entrepreneurs au kenya
  • L’accès au financement via les business angels reste faible, dû à un manque de visibilité sur les opportunités d’investissement et des valorisations sujettes à de la spéculation.

  • Les fonds de capital-risque sont largement présents dans le secteur des TIC et Télécom. Ils se concentrent sur les startups établies et en phase de développement, avec un ticket moyen de USD 1M. Les porteurs de projets ayant besoin de tickets de taille intermédiaire (50 K à 1 M USD) peinent donc à trouver des sources de financement.

  • Quant au crowdfunding, il est présent mais reste peu connu des investisseurs étrangers.

Infrastructure et services

Au niveau administratif et réglementaire,

des politiques publiques ont été déployées pour soutenir les TPE mais sont inadaptées aux startups.

Enfin, le manque de coordination

et de structuration de l’écosystème est perçu comme étant un obstacle majeur à l’efficacité des initiatives déployées.

Formation et Recherche

Le système d’enseignement souffre d’un manque de personnel enseignant et forme peu de techniciens. Toutefois, des formations privées dans les TIC se sont développées afin de combler une partie de ce déficit.